MAI 2017 - N°31

Edito

par Michel Rouger, président de l’institut Presaje

La première décennie du 21ème siècle, qui a vu naitre notre Institut avec ses équipes de chercheurs, s’est développée dans le charme de la « mondialisation heureuse ». C’est la période des réglementations et normes utiles.


La première décennie du 21ème siècle, qui a vu naitre notre Institut avec ses équipes de chercheurs, s’est développée dans le charme de la « mondialisation heureuse ». C’est la période des réglementations et normes utiles.

Elles nous ont apporté protections et contrôles dans tous les secteurs de la société ; la santé et les médicaments, l’hygiène et l’alimentation, les déplacements collectifs ou individuels, les infrastructures et la construction ou le chiffre ou le droit.

Elles ont facilité le développement commercial en permettant d’avoir des règles mondiales communes pour diffuser le plus largement et le plus simplement possible les produits. On y trouve notamment l’aviation, l’alimentation, les produits manufacturés et en particulier les matériels technologique, les téléphones, les ordinateurs ou les logiciels ces 30 dernières années.
Elles ont ouvert l’accès aux échanges pour tous et partout dans le monde. Que ferions nous si nous devions gérer plusieurs protocoles Internet ou téléphonique incompatibles entre eux ?

La seconde décennie se termine dans les querelles de la « mondialisation anxieuse ». Les réglementations, les « normes », de toutes provenances, accablent une société surtaxée et sur contrôlée, dans laquelle l’opinion publique fait ses chouchous de ceux qui subissent en râlant.

PRESAJE, fidèle à la vocation de ses études sociétales n’avait pas d’autre choix que de parler de ces normes qui imposent une triple peine à la société Française. Celle, paralysante, de la bureaucratie qui régit la société, ajoutée à celle aggravante du protectionnisme montant, puis à celle ruineuse du déclassement de la Nation né de l'affaiblissement des équilibres européens.

Comment ? En traitant les questions que les analystes patentés ne savent, ni ne peuvent, ni veulent poser, selon la phrase célèbre, slogan de la plus grosse faillite française. C’est fait dans cette lettre qui affronte les aléas d’une campagne électorale « hors normes ».

Le choix éditorial de fin 2016 de parler de ces normes découlait de la forme prévisible des grands débats de société qui verraient les candidats s’affronter sur les institutions européennes, l’économique, le social, la santé, la nature et l’écologie, la Justice. Ce choix a été judicieux.

Ce sont sur ces sujets, où foisonnent les normes les plus contraignantes, que PRESAJE veut attirer l’attention au travers d’expériences vécues par ceux qui y sont confrontés tous les jours et pas seulement 6 mois tous les cinq ans. Ce sont les normes qui font débats en permanence. Les débats électoraux intermittents ne défont jamais les normes. C’est un travail à plein temps. Laissons parler ceux qui savent pour mieux aider à les défaire.

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